top of page
Starry_Night_Over_the_Rhone.jpg

Parasomnies

Lutter contre la parasomnie par l'hypnose à Nice avec Benjamin Darragon Hypnothérapeute à  Nice

Lutter contre la parasomnie par l'hypnose à Nice avec Benjamin Darragon Hypnothérapeute à  Nice

L'HYPNOSE COMME AU SERVICE DE NUITS APAISEES

Les parasomnies sont des troubles observés, le plus souvent, chez les enfants, durant le sommeil. La plupart de ces manifestations ne sont anormales que si elles deviennent très fréquentes ou si elles perdurent durant l’adolescence voire à l’âge adulte. Ces troubles du sommeil ou en tous cas ces évènements peuvent être classifiés en fonction du moment où ils interviennent durant le cycle du sommeil.

Les parasomnies du sommeil lent profond

Très souvent ces parasomnies ont une composante familiale. Et comme c’est en première partie de nuit que nous avons le plus de sommeil lent profond, c’est là qu’on les recense le plus souvent. En général, elles sont caractérisées par une activité automatique simple dont la personne ne se souvient pas.

Le somnambulisme

Le somnambulisme consiste en une déambulation nocturne inconsciente et désorientée. Très souvent le comportement est assez organisé mais ralenti et accompagné fréquemment de somniloquie. Contrairement aux idées reçues, le somnambule ne marche pas en tendant les bras devant lui. Il déambule le plus souvent dans sa chambre, et quand il en sort c’est pour, généralement, se rendre dans la cuisine. Il est rare que le somnambule sorte de sa maison. Il peut toutefois exécuter des actes relativement complexes, comme manger, boire, et, dans les rares cas où il sort, conduire sa voiture. Le somnambule est capable de répondre à des questions par oui ou non mais semble s’irriter rapidement si l’interrogatoire est trop poussé. Il est important de littéralement suivre les personnes sujettes à ce genre de phénomène car les actes que le somnambule accomplit peuvent se révéler très dangereux. Près de la moitié des somnambules même s’ils ne se souviennent de rien à leur réveil rapportent s’être blessé durant ces épisodes nocturnes. Ce phénomène est très fréquent chez les enfants de 5 à 12 ans car on estime que 10 à 30% d’entre eux ont présenté au moins un épisode. (1)

Les terreurs nocturnes

Selon une étude longitudinale menée au Québec, environ 44% des enfants présenteraient des épisodes de terreurs nocturnes (voir le fascicule sommeil de l’étude). Ce chiffre réduit considérablement après 6 ans et les terreurs disparaissent généralement à la puberté. Elles se manifestent, le plus souvent, entre 1 et 3h après l’endormissement. L’enfant est assailli par une angoisse qui le dépasse, il est impossible pour lui de contrôler ses réactions (pleurs, hurlements, sanglots…). Cette manifestation peut durer plusieurs minutes et aussi impressionnant que cela paraisse, si on ne la réveille pas, l’enfant n’en gardera aucun souvenir. Si on le réveille, il est effrayé mais ne sait pas pourquoi. Ces terreurs sont à différencier des cauchemars dont les caractéristiques et le moment de survenue sont très différents.

Les éveils confusionnels

La personne semble partiellement éveillée et est totalement désorientée. Elle a des comportements automatiques parfois étranges. C’est plus fréquent chez les enfants mais on retrouve cette parasomnie chez les adultes sous traitement sédatif. Le plus souvent, on y remédie en agissant sur le ou les facteurs déclencheurs (troubles du rythme, privation de sommeil, troubles respiratoires ou moteurs). Il est également indispensable de sécuriser l’environnement.

Les parasomnies du sommeil paradoxal

Les cauchemars

Les cauchemars interviennent en général en fin de nuit, quand le sommeil paradoxal présente la plus grande amplitude. Les accès sont en général causés par un événement traumatisant (accident, agression, forte anxiété…), mais peuvent aussi être causés par un trouble de la personnalité ou encore un sevrage de drogue. Comme toutes les parasomnies, les cauchemars surtout répétitifs sont beaucoup plus fréquents pendant l’enfance, même s’ils perdurent parfois chez l’adulte surtout chez les personnes très sensibles aux évènements. Ces phénomènes sont très différents des terreurs nocturnes. La personne se réveille, par exemple, en gardant un souvenir intense de son cauchemar et a du mal à se rendormir. Elle est capable d’identifier la cause de ce qu’elle ressent.

Les troubles du comportement en sommeil paradoxal

Une fois n’est pas coutume, ces parasomnies touchent le plus souvent les hommes de plus de 50 ans. Le comportement moteur est élaboré et est généralement agressif ou défensif. Le patient ne quitte pas son lit mais peut en tomber ou blesser son partenaire de lit. Le sujet pense rêver et vit son rêve. Il faut prendre au sérieux ces évènements qui peuvent être des signes précoces de maladies dégénératives comme la maladie de Parkinson. Le traitement est généralement médicamenteux.

Les paralysies du sommeil

Ces paralysies surviennent chez les personnes atteintes de narcolepsie cataplexie et sont plus fréquentes pendant les phases d’endormissement et de réveil.

Les autres parasomnies

Les rythmies d’endormissement

Ces mouvements sont semblables à de plus ou moins violents sursauts de la tête ou du corps, accompagnés parfois de vocalisations. Il peut s’agir de roulements comme des ronrons ou de cognements de langue qui claque sur le palais. Ils interviennent en général en début de nuit, au moment de l’endormissement ou pendant la phase de sommeil léger. La personne (enfant en général) peut réagir si on lui dit d’arrêter. Ces manifestations sont très fréquentes chez le nourrisson, puis disparaissent majoritairement. Cependant, une étude menée au Québec à la fin des années 90, montre que les rythmies persistent chez 9,2% des enfants de 2,5 à 6 ans (3). C’est un phénomène interprété comme auto apaisant.

Les hallucinations hypnagogiques

L’état hypnagogique, l’endormissement est un état durant lequel la personne est victime de troubles sensoriels. Ces troubles interviennent à ce moment du sommeil car l’endormissement est la phase pendant laquelle il dispose encore de ses 5 sens. Ces manifestations peuvent être d’autant plus traumatisantes qu’il est difficile de les discerner de la réalité.
Il en existe plusieurs types :

  • hallucinations visuelles (apparitions d’insectes, de monstres…)

  • hallucinations auditives ( bruit, musique… )

  • hallucinations kinesthésiques (relatives aux mouvements et à la perception du corps dans l’espace, la personne à l’impression de bouger ou que l’environnement dans lequel elle se trouve bouge ou encore qu’on la touche)

  • hallucinations mixtes (qui associent plusieurs des types d’hallucinations décrites précédemment)

L’énurésie

On parle d’énurésie quand les mictions involontaires (pipi au lit) sont récurrentes après l’âge de 5 ans. Avant, c’est tout à fait normal de s’oublier parfois dans son lit. Et parfois l’épisode est accompagné d’un rêve dans lequel on est aux toilettes.

La somniloquie

La somniloquie est le fait de parler pendant le sommeil. Ces accès peuvent intervenir en sommeil léger ou en sommeil paradoxal, même si le discours est beaucoup plus élaboré pendant la phase de sommeil paradoxal. La somniloquie peut être isolée ou associée à d’autres parasomnies. Ce phénomène est généralement causé par le stress, la fièvre ou les changements brutaux dans la vie. La personne ne garde aucun souvenir de son discours.

Le bruxisme

Le bruxisme est caractérisé par un grincement des dents pendant le sommeil lent léger. Il s’agit d’une manifestation banale chez l’enfant. Les causes du bruxisme sont mal connues, mais on peut l’expliquer par un excès de stress. Il est difficile de diagnostiquer un bruxisme si l’entourage ne s’en aperçoit pas, mais des migraines ou des douleurs à la mâchoire en sont les principaux signaux. Un diagnostic définitif ne pourra être posé qu’avec des tests nocturnes. Le bruxisme malheureusement ne se traite pas. S’il est d’origine anxieux, on pourra bien sûr l’atténuer considérablement en diminuant l’anxiété. Mais dans tous les cas, on en soigne les conséquences en installant des gouttières pour éviter le frottement des dents et limiter leur usure. Pour les bruxomanes qui le sont également de jour, il est possible peu à peu de repérer les épisodes et de se forcer à ne pas serrer les dents.

Les troubles alimentaires nocturnes

Ces épisodes s’apparentent à un somnambulisme orienté vers l’ingestion d’aliments ou de boissons pendant le sommeil.

(1) Neurologie, Collège des Enseignants en Neurologie, Elsevier-Masson, 2014

(2) Le sommeil : un acteur méconnu dans le développement du jeune enfant, Dominique Petit, Jean Paquet, Évelyne Touchette, Jacques Y. Montplaisir, Institut de la statistique Québec, Je suis, je serais, Volume 5, Fascicule 2, Septembre 2010

 (3) Movement disorders in sleep: Guidelines for differentiating epileptic from non-epileptic motor phenomena arising from sleep, Paolo Tinuper, Federica Provini, Francesca Bisulli, Luca Vignatelli, Giuseppe Plazzi, Roberto Vetrugno, Pasquale Montagna, Elio Lugares, Sleep Medicine Reviews Volume 11, Issue 4, Pages 255–267, August 2007

 

Les informations de cette page sont reproduites depuis le site du CENAS clinique du sommeil 

Somnambulisme, bruxisme, énurésie... et autres parasomnies

Me contacter

Le premier pas vers un sommeil apaisé

bottom of page